En raison de leurs propres caractéristiques, les intrants perdent souvent leurs propriétés pour être transformés et faire partie du produit final. On peut dire qu’un intrant est ce qui est utilisé dans le processus de production pour la production d’un bien. L’intrant est donc utilisé dans une activité qui vise à obtenir un bien plus complexe ou différent, après avoir été soumis à une série de techniques spécifiques.
Par exemple : dans la fabrication d’une table en bois, les clous, la colle et le vernis sont des intrants. Le fabricant a besoin de ces produits pour la production du tableau qui, sans les intrants, ne peut exister.
Les intrants sont aussi les ingrédients utilisés dans une recette gastronomique. Les ingrédients du pain comprennent la farine, l’eau, la levure et le sel. Une sauce, par contre, nécessite divers intrants (tomates, oignons, poivrons, ail, crème, etc.).
La notion d’intrants est très courante dans le domaine des technologies de l’information. Une imprimante nécessite plusieurs entrées pour fonctionner, comme des cartouches d’encre, des toners et des rames de papier.
La valeur des intrants dépend de leur spécificité. Si un intrant est générique et peut être utilisé dans différents processus de production, sa valeur est probablement faible. Par contre, si l’intrant est difficile à obtenir et sert un produit particulier, sa valeur augmente.
Matrice d’entrée de produit
Le produit d’entrée de la matrice nominative (également appelé produit d’entrée-sortie écrit) est un enregistrement des transactions effectuées par les différents secteurs de production pour répondre à la demande en produits finis et intermédiaires (ces derniers sont utilisés pendant la fabrication elle-même). Grâce à cela, il est possible d’étudier la relation entre les secteurs productifs et les conséquences, directes et indirectes, d’une augmentation de la demande finale. En d’autres termes, sur la base de l’augmentation de l’un d’eux en particulier, il permet de calculer le total.
Il est utilisé dans les domaines suivants :
* Décisions d’affaires : IPM offre aux entrepreneurs qui n’ont pas beaucoup de connaissances sur les activités que leurs acheteurs mènent avec des tiers une description détaillée du chemin que les services et les marchandises parcourent jusqu’à ce qu’ils atteignent la demande finale. De plus, elle vous permet de participer relativement à la branche à laquelle votre entreprise appartient, élargissant ainsi vos possibilités d’expansion ;
* politiques de l’emploi : de la même manière que la GIP sert à mesurer l’impact direct et indirect des variations de la demande finale sur un processus de production, elle peut être utilisée pour étudier l’impact des décisions relatives à la réduction du chômage. Lorsqu’une activité particulière, tant publique que privée, est développée, ce phénomène affecte d’autres secteurs qui lui sont liés, et l’IPM permet de calculer la croissance totale à partir de l’un d’eux ;
* projections relatives au commerce extérieur : lorsque la balance des paiements restreint d’une manière ou d’une autre la politique économique, il est possible de déterminer le volume des importations à l’aide de calculs input-output. De cette façon, on obtient une demande directe et indirecte, appartenant à des secteurs qui ont un certain type de relation avec les importations. D’autre part, la GIP sert également à analyser les exportations et leurs intrants, directs ou indirects, nationaux ou importés ;
* l’analyse des coûts et des prix : grâce à l’IPM, il est possible d’étudier l’impact sur l’économie des variations des prix des biens et services, ou des taux d’imposition.