L’adjectif natif, du latin natīvus, peut être utilisé pour faire allusion à quelqu’un qui est né dans un certain lieu ou à ce qui est inné à une certaine nature. Le numérique, quant à lui, est le système ou la machine qui produit, stocke, transmet ou affiche des informations par la combinaison de bits.
L’individu dont la naissance a eu lieu alors que les technologies numériques étaient déjà présentes dans la vie quotidienne est connu comme un natif du numérique. Les personnes nées depuis la fin des années 1970 ou le début des années 1980 sont généralement considérées comme des natifs du numérique, bien qu’elles puissent aussi être confinées à celles nées après 1995 (lorsque l’Internet est devenu largement disponible).
Un natif du numérique grandit entouré de ressources numériques. C’est pourquoi il apprend à utiliser ce type d’appareils de manière intuitive et naturelle, car ils font partie de sa réalité depuis le début de sa propre vie. D’autre part, les soi-disant immigrés numériques (personnes nées avant le début de l’ère numérique) doivent se former à l’utilisation de ces outils et doivent s’y habituer.
Ceci est dû au fait que ceux qui sont nés dans les années 50 ou 60, par exemple, n’ont pas connu dans leur enfance, adolescence ou jeunesse de nombreux produits et services qui sont aujourd’hui presque indispensables, tels que l’Internet ou la téléphonie mobile. C’est pourquoi ils ont dû s’adapter à un « nouveau monde ». Les Digital natives, par contre, sont déjà nées dans ce contexte technologique.
Quant à la notion de digital native, elle est attribuée à l’auteur américain Marc Prensky, qui l’a utilisée dans un essai publié en 2011. Pour Prensky, les natifs du numérique sont adaptés aux progrès technologiques, choisissent le graphisme plutôt que le texte, recherchent un accès immédiat à l’information et exécutent simultanément plusieurs tâches.
