WAN signifie Wide Area Network (réseau étendu). Le concept est utilisé pour nommer le réseau informatique qui couvre une large bande de territoire, que ce soit à travers une ville, un pays, ou même à l’échelle mondiale. Un exemple de réseau étendu est l’Internet lui-même.
Le WAN diffère des autres types de réseaux, tels que LAN (Local Area Networks) ou PAN (Personal Area Networks), qui ont d’autres configurations et portées. Les réseaux locaux sont très populaires au sein des entreprises ou des organisations, tandis que les réseaux PAN fonctionnent dans les limites d’une pièce ou d’espaces similaires.
Le WAN implique donc l’interconnexion d’équipements terminaux ou d’autres réseaux très éloignés les uns des autres. Son infrastructure nécessite plusieurs nœuds de commutation et une capacité importante pour supporter le volume du trafic de données.
Le nœud de commutation est l’appareil chargé de la gestion du trafic. Ces appareils reçoivent les données par une ligne d’entrée et doivent choisir une ligne de sortie pour les renvoyer.
Les WAN peuvent avoir différentes topologies, comme ce qu’on appelle le point à point, qui est l’interconnexion de nœuds par des canaux dédiés qui sont toujours disponibles pour la connexion.
La topologie en anneau, quant à elle, implique la connexion de chaque nœud à deux autres, générant une configuration particulière qui augmente le nombre de solutions possibles à d’éventuels problèmes de connexion à l’aide d’un câble.
D’autres topologies sont en étoile (un nœud devient le centre de connexion pour le reste) et en maille (recherche l’interconnexion de tous les nœuds, ce qui signifie une plus grande capacité à surmonter les échecs).
Types de WANs
* Commuté par circuits : un appel est nécessaire pour établir une communication, après quoi chaque utilisateur a une liaison directe à travers les différents segments du réseau ;
* Commuté par message : pour ce type de réseau, les commutateurs sont généralement des ordinateurs qui ont pour tâche d’accepter le trafic des terminaux avec lesquels ils sont connectés. Ces équipes examinent l’adresse qui se trouve dans l’en-tête des messages et peuvent l’enregistrer pour qu’elle soit utilisée à un autre moment. Les messages peuvent être supprimés, stockés, redirigés ou auxquels on peut répondre automatiquement ;
* Commuté par paquets : les données envoyées par chaque utilisateur sont fractionnées, converties en une série de petites pièces qui, une fois reçues par le destinataire, sont réunies pour recomposer l’information initiale. Il est à noter que chaque paquet navigue sur le réseau indépendamment, comme s’il s’agissait d’entités individuelles, ce qui allège le trafic et facilite la correction des erreurs, car si un seul d’entre eux échoue, il n’est pas nécessaire de renvoyer le reste ;
* Réseaux orientés connexion : desservent un grand nombre d’utilisateurs, donnant à chacun la sensation d’avoir un accès exclusif aux ressources. Ce concept est connu sous le nom de circuit virtuel (ou canal virtuel), et fait partie du plan du multiplexage des canaux et des ports, c’est-à-dire l’union d’un minimum de deux canaux d’information dans un seul support de transmission par un dispositif appelé multiplexeur ;
* Réseaux non orientés connexion : ils sont appelés datagrammes et sont caractérisés par le passage de l’état libre au transfert direct de données. Il est à noter que ce type de réseau n’effectue pas la confirmation, la récupération d’erreur ou le contrôle de flux pour l’ensemble des utilisateurs ; cependant, chaque noeud peut accéder à ces fonctions individuellement. Internet fait partie de cette catégorie.