La connectivité est la capacité d’établir une connexion : une communication, un lien. Le concept fait souvent référence à la disponibilité d’un appareil à connecter à un autre ou à un réseau.
Dans le domaine de l’informatique, la connectivité d’un ordinateur est donnée par sa capacité à se connecter à un réseau tel qu’Internet ou à d’autres équipements et périphériques. Un ordinateur peut avoir une connectivité WiFi, USB, PS/2 et FireWire, par exemple : cela signifie que l’ordinateur en question peut être connecté via les technologies mentionnées ci-dessus.
Il est important de faire la distinction entre ce concept et celui de connexion : si la connectivité reste la même pendant toute la durée de vie d’un dispositif jusqu’à ce que ses parties soient mises à niveau ou améliorées, les connexions commencent et finissent, et dans le même contexte (utilisation du même réseau d’équipements à connectivité invariable) peuvent avoir des caractéristiques différentes à chaque fois.
Par exemple, avec le même téléphone mobile, dont la connectivité est toujours la même, nous établissons de nombreuses connexions tout au long de la semaine et les résultats ont tendance à être très variables, que ce soit en raison de la présence d’humidité dans l’air, de tempêtes ou de la force du vent.
L’idée de connectivité sans fil fait référence aux communications sans fil. De cette façon, l’émetteur et le récepteur ne sont pas reliés par un support physique, mais font appel à des ondes qui traversent l’espace. Un téléphone cellulaire (mobile), pour citer un cas, peut se connecter à un autre en utilisant la technologie Bluetooth. De cette façon, les informations peuvent être envoyées d’un appareil à un autre sans l’utilisation de câbles.
Le concept de connectivité écologique, d’autre part, fait référence à la capacité d’une population d’établir une relation avec des spécimens d’une autre population sur un terrain fragmenté.
On peut aussi parler de connectivité paysagère. Dans ce cas, la notion se rapporte à la disposition spatiale et mentionne comment un paysage est structuré. Il est possible de faire la différence entre la connectivité fonctionnelle (centrée sur l’influence du paysage sur la répartition des individus) et la connectivité structurelle (comment les différents éléments qui composent le paysage sont organisés dans l’espace).
En ce qui concerne les avantages offerts par la connectivité paysagère, on peut dire qu’elle donne aux organismes la possibilité de migrer d’un endroit à l’autre, ce qui favorise la colonisation de nouvelles parties et réduit la probabilité de disparition des populations existantes, grâce à l’arrivée de nouveaux individus provenant d’autres territoires.
La connectivité des paysages réduit également la difficulté de déplacer les animaux sauvages tout au long de leur cycle biologique, ce qui leur donne la possibilité de trouver de nouveaux sites pour se reproduire, s’abriter et se nourrir. De même, elle réduit l’isolement des différentes populations, ce qui empêche la consanguinité (reproduction entre individus de même ascendance) et la dérive génétique (altération de la fréquence des allèles, avec pour conséquence un changement dans la diversité génétique d’une population).
Un autre avantage de la connectivité du paysage est que la probabilité d’extinction des espèces concernées est considérablement réduite par les problèmes évoqués ci-dessus, ainsi que par la sensibilité potentielle à certaines maladies.
Bien entendu, la connectivité paysagère présente également certains inconvénients. Tout d’abord, alors que les membres d’une communauté se déplacent d’un endroit à un autre, ils peuvent être porteurs de certaines maladies et les disperser dans de nouveaux territoires. Quelque chose de semblable se produit avec les ravageurs et les espèces envahissantes, qui se déplacent indirectement et, à leur arrivée, commencent leur action destructrice.