Ainsi, l’attachement d’un câblage structuré à un standard permet à ce type de système d’offrir une flexibilité d’installation et une indépendance vis-à-vis des fournisseurs et des protocoles, en plus d’offrir une capacité de croissance importante et d’être facile à administrer.
Dans ces cas, la pose se fait généralement avec un câble à paires torsadées en cuivre (pour les réseaux IEEE 802.3), bien qu’un câble à fibre optique ou un câble coaxial puisse également être utilisé.
Le câblage structuré permet de transporter les signaux d’un émetteur à l’intérieur d’un bâtiment ou d’une enceinte vers son récepteur correspondant. Il s’agit donc d’un réseau physique qui peut combiner des câbles UTP, des blocs de connexion et des adaptateurs, entre autres éléments.
En supportant différents appareils de télécommunication, le câblage structuré peut être installé ou modifié sans connaissance préalable des produits qui y seront utilisés.
Lors de la pose, il faut tenir compte de la longueur du câblage, de la segmentation du trafic, de l’apparition éventuelle d’interférences électromagnétiques et de la nécessité éventuelle d’installer des réseaux locaux virtuels.
Parmi les principaux éléments du système de câblage structurel, on retrouve le câble horizontal (qui passe horizontalement entre le plancher et le plafond), le câble vertical, le câble principal (qui relie les différentes pièces) et la salle des télécommunications (avec les équipements de télécommunications).
Un autre concept lié au câblage structuré est le système de mise à la terre et de pontage ; c’est un élément fondamental dans une armoire moderne. Le but de cette ressource est de dévier vers la terre toute alimentation indue de courant électrique vers des appareils à la portée des utilisateurs, ce qui se produit à la suite d’une erreur dans l’isolation des conducteurs actifs.
Il convient de mentionner que les plans n’indiquent pas toujours l’existence d’une mise à la terre (également appelée fil de mise à la terre, puits de mise à la terre ou mise à la terre, entre autres noms) et qu’ils peuvent être uniques pour les circuits ou branches qui sont en contact avec des plateaux, boîtes de dérivation ou conduits. Les fils de terre de sécurité sont installés sous terre.
D’autre part, il y a la capacité, aussi appelée capacité électrique (la propriété d’un corps à retenir une charge électrique), qui peut causer des distorsions dans le signal qui est transmis par un câble. La capacité augmente avec la longueur du câble et l’épaisseur de la couche isolante. Un testeur de câble peut être utilisé pour mesurer la capacité, ce qui peut aider à déterminer si le câble a été étiré ou plié.
Selon la catégorie d’un réseau, sa vitesse varie considérablement ; en observant les sept entre 1 et 6A, cette valeur est : moins de 512 kbit/s ; 4 Mbit/s ; 10 Mbit/s ; 16 Mbit/s ; 100 Mbit/s ; 1 Gbit/s ; 10 Gbit/s. Certains d’entre eux ont des usages très spécifiques, ou des limites connues : 1 est utilisé dans les communications téléphoniques et sa faible vitesse ne le rend pas adapté à la transmission de données ; 3 est utilisé pour les réseaux 10BaseT (une configuration Ethernet, une norme réseau locale) ; 4 est utilisé pour les réseaux Token Ring (une architecture créée par IBM).
Il est à noter qu’il y a toujours des portions de lignes de transmission qui sont soumises au bruit de fond de l’émetteur, d’autres lignes ou de sources externes. Ce bruit, à son tour, se mélange au signal et génère une légère distorsion.