Glossaire

Web 3.0

Ecrit par Louise

La notion de web est utilisée pour désigner un réseau informatique et, en particulier, l’Internet. L’idée de web 3.0 renvoie à une sorte d’extension ou à un format particulier du réseau traditionnel.

Il est important de garder à l’esprit que le concept n’a pas de définition spécifique, mais fait souvent l’objet de débats entre spécialistes. En principe, pour comprendre ce qu’est le web 3.0, il est nécessaire de savoir à quoi se réfèrent les deux « versions » précédentes du web.

Le Web 1.0 est l’Internet dans son sens classique : un réseau décentralisé d’ordinateurs, reliés par un protocole spécifique. Entrer sur le site Web d’un journal serait un exemple du fonctionnement typique du Web 1.0 : l’information se trouve sur un ordinateur et les utilisateurs, par l’intermédiaire d’un autre ordinateur, accèdent à une copie de celui-ci pour la lire localement.

Le Web 2.0 est lié à des services qui permettent le partage de données et une interaction facile. Les réseaux sociaux et les plates-formes de collaboration sont à la base de cette évolution de l’Internet.

L’idée du web 3.0, dans ce contexte, est liée à ce que l’on appelle le web sémantique. Les utilisateurs et les équipes, dans ce cadre, peuvent interagir avec le réseau à travers un langage naturel, interprété par le logiciel. Cela facilite l’accès à l’information. En d’autres termes, toutes les données hébergées sur le Web 3.0 doivent être « comprises » par les machines, qui peuvent les traiter rapidement.

Le Web 3.0, en bref, est lié à l’intelligence artificielle. Les sites Web auraient même la possibilité de se connecter les uns aux autres en fonction des intérêts de l’utilisateur.

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Premièrement, s’il n’existe pas de définition formelle ou une seule définition du web 3.0, c’est parce que de nombreuses personnes travaillent sur leur propre vision de l’avenir de l’Internet, de sorte que chacune s’attend à différents changements et améliorations dans l’expérience de la navigation sur Internet.

Pour en revenir à l’évolution d’Internet, on peut dire qu’au début, chaque site avait ses propres informations et ne les partageait pas avec les autres : textes et images, par exemple, qui faisaient partie du code lui-même et étaient donc indivisibles de la page sur laquelle ils étaient affichés.

Les bases de données ont tout changé, puisque le contenu a été repris des pages pour être publié dans autant d’endroits que la loi le permet ; seule la possibilité de montrer à nos amis l’article ou la vidéo dont nous venons de profiter sur les réseaux sociaux aurait paru impossible au début des années 90, et c’est pourquoi il faut parler du web 2.0 quand on fait référence au dynamisme des données. L’étape suivante, comme on peut déjà le constater dans certains cas, consiste à améliorer l’accessibilité.

L’un des obstacles que le Web 3.0 tente de faire tomber est la nécessité pour les opérateurs humains d’évaluer et de gérer le contenu sur Internet. Ce n’est pas nouveau, car plusieurs entreprises, dont Google qui se distingue par la popularité de ses produits, ont consacré des années à la recherche et au développement de technologies d’intelligence artificielle pour rendre la navigation toujours plus fluide et enrichissante.

Aujourd’hui, nous pouvons accéder à Internet à partir d’une multitude d’appareils différents, et cette variété apporte de nombreux nouveaux défis pour les développeurs, tant en termes d’esthétique du site Web et des questions techniques liées aux applications et au transfert de données. Le Web 3.0 vise à permettre à chacun de profiter de l’information et des outils de l’Internet, quel que soit l’appareil par lequel nous nous connectons, car il recherche la flexibilité et la polyvalence qui permettent de surmonter les obstacles de format et de structure.

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A propos de l'auteur

Louise

Jeune maman dynamique, j'aime ... tout particulièrement m'occuper du réseau informatique de la maison notamment de notre NAS.

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