Le microblogging est une variante des blogs (blogs ou carnets numériques qui sont nés comme journaux personnels en ligne). Sa différence réside dans la brièveté de ses messages et leur facilité de publication (ils peuvent être envoyés à partir de téléphones mobiles, d’ordinateurs ou d’appareils équipés de logiciels de messagerie instantanée).
Lorsqu’un utilisateur poste un message sur sa page Twitter, il est automatiquement envoyé à tous les utilisateurs qui ont choisi l’option de le recevoir. Ce message peut également être vu immédiatement dans le profil de l’utilisateur.
La plateforme Twitter est née en octobre 2006 à San Francisco (Etats-Unis) en tant que réseau social avec certaines caractéristiques authentiques. Parmi eux, on peut mentionner qu’il permet un service absolument gratuit et sans publicité (il est financé par les investissements des sociétés de capital-risque), qu’il est très simple à utiliser et qu’il établit une nouvelle forme de communication, dans laquelle le public et le privé se fondent.
Il y a plusieurs concepts associés à l’utilisation de Twitter : les suiveurs sont ceux qui suivent un compte, les sujets populaires ou à tendance sont les sujets les plus mentionnés de la journée, retweetear est de partager une histoire qui a été publiée dans un autre compte pour les suiveurs de notre connaître et hashtags sont des mots ou phrases qui commencent par le symbole ou chiffre hash () pour créer une liste (lorsque vous cliquez sur un hashtag, Twitter fait une recherche et retourne les messages de tous les utilisateurs qui ont utilisé le même hashtag).
Twitter et le printemps arabe
Les outils sont à notre disposition pour que nous puissions les utiliser avec nos têtes. Il n’y a pas de bons et de mauvais outils, mais des façons positives et négatives de les utiliser. C’est le cas de Twitter et de la révolution du monde arabe en 2009 et 2010. Grâce à la polyvalence des réseaux et à la bonne utilisation qu’en firent les Arabes (profitant de leur petit boom et du faible danger qu’ils représentaient pour ceux qui gouvernaient ces pays de façon sadique), il leur fut possible de jouer un rôle fondamental dans la promotion de la révolution.
Twitter n’était pas seulement un espace où les révolutionnaires pouvaient communiquer entre eux et se rendre aux points de concentration des protestations, mais ils pouvaient aussi montrer au monde ce qui se passait dans leurs pays respectifs. Et grâce à cela, une révolution qui marquerait la fin d’une époque et changerait radicalement la vision du monde à l’égard de ces pays pourrait se développer.
Malgré la censure imposée par les gouvernements autoritaires, les réseaux sociaux ont permis au monde de savoir d’une bonne source ce qui se passait, démasquant les dictateurs les plus tyranniques du siècle dernier. Dans ce processus, les téléphones mobiles ont joué un rôle fondamental, permettant aux journalistes et aux citoyens de capturer des images et des sons pour les montrer en streaming au monde entier.
Si les médias traditionnels se sont distingués par le silence retentissant qui entoure les mouvements de protestation, les citoyens ne l’ont pas fait, ce qui a rendu la voix des pages des révolutionnaires eux-mêmes plus célèbre. Tel a été le cas de Nawaat.org, qui a servi à faire connaître l’actualité. A son tour, Twitter a été la plate-forme qui a permis l’échange de messages et a collaboré avec les manifestants eux-mêmes pour recevoir les encouragements envoyés de tous les points de la planète.
Le bon usage que les Arabes ont fait de Twitter au cours de la révolution la plus dominante du siècle dernier est, sans aucun doute, un signe qu’il est possible de s’adapter aux temps nouveaux et de faire un usage approprié des nouvelles technologies, nous permettant de grandir et de communiquer afin d’essayer ensemble un monde plus juste.