Avec ces définitions, nous pouvons déjà détailler la portée de la notion de base de données, qui est très souvent utilisée dans le domaine des technologies de l’information. Une base de données est un ensemble d’informations qui est organisé et structuré d’une manière spécifique afin que son contenu puisse être traité et analysé rapidement et facilement.
Les bases de données présentent donc des données structurées selon différents paramètres. En organisant l’information d’une certaine manière, l’utilisateur peut facilement trouver ce qu’il cherche, par opposition à ce qui se passerait si toutes les données étaient mélangées et sans aucune sorte d’ordre.
Dans le domaine des technologies de l’information, le contenu d’une base de données peut être consulté au moyen d’un logiciel. Supposons qu’un journaliste dispose d’une base de données contenant des informations sur les joueurs de football européens. Si vous voulez savoir qui est le plus vieux footballeur du continent, vous pouvez faire une recherche dans le logiciel et la base de données triera automatiquement les informations selon l’âge.
Si la base de données n’est pas numérique, la recherche d’informations peut être plus compliquée. Lorsqu’une bibliothèque recueille de l’information à partir de ses livres sur des jetons ou des cartes papier triés par auteur et par lettre initiale du titre, toute personne souhaitant accéder à une donnée devra revoir plusieurs jetons avant de trouver celui qui lui correspond.
Parmi les avantages des bases de données numériques, outre la rapidité de consultation susmentionnée, nous pouvons mentionner la possibilité d’élargir les bases de données et de relier les tableaux de diverses façons. Par exemple, si dans une base de données physique on veut ajouter une série de champs (en plus d’enregistrer le « nom » et le « prénom » des clients, inclure leur « adresse » et leur « adresse e-mail »), alors on doit prendre chacune des cartes, écrire leur nom et enfin spécifier les données pour chacune.
S’il n’y a plus de place dans l’une des cartes, il faudrait en attacher une autre, ce qui rendrait la tâche encore plus laborieuse. Dans un ordinateur, il suffit d’ajouter le nombre souhaité de colonnes une seule fois, puis de mettre à jour chaque enregistrement avec les nouvelles données.
En ce qui concerne la relation entre les différentes tables, c’est à ce moment que la puissance des bases de données numériques devient vraiment fascinante. Par exemple, si nous devons constituer la base de données des élèves d’une école, la version la plus simple comprendrait un tableau contenant les renseignements personnels de chacun, tels que son nom et prénom, sa date d’inscription, son adresse et ses coordonnées.
Bien sûr, pour profiter des possibilités offertes par les technologies de l’information, nous pourrions la rendre beaucoup plus complexe. Si nous voulions préciser dans quelle année et dans quelle division chacun d’eux se trouve actuellement, ainsi que les données des enseignants avec lesquels ils étudient, il ne serait pas très approprié d’inclure tout cela dans le registre de chaque élève, car cela représenterait un travail colossal, qui devrait être mis à jour chaque année ; ici les relations entre tableaux entrent en jeu.
Si nous ajoutons un tableau appelé « Groupes », nous ne pouvons y enregistrer qu’une seule fois les données des enseignants qui travaillent dans chaque classe, dans chaque division, et simplement relier le tableau « Etudiants » avec lui pour qu’il soit suffisant d’indiquer une valeur (telle que le code unique du groupe) pour accéder à tous les détails de votre classe. De plus, les données spécifiques aux enseignants devraient se trouver dans leur propre tableau, à partir duquel on ne pourrait prendre qu’un numéro d’identification pour s’y référer dans les « Groupes ».