Glossaire

SQL

Ecrit par Julien

Le scientifique Edgar Frank Codd (1923-2003) a proposé un modèle relationnel pour les bases de données et a créé un sous-langage pour accéder aux données du calcul des prédicats. Basé sur le travail de Codd, IBM (International Business Machines) a défini le langage connu sous le nom de Structured English Query Language (SEQUEL).

SEQUEL est considéré comme le prédécesseur de SQL, un langage de quatrième génération qui a été normalisé en 1986. La première version de SQL, par conséquent, s’appelait SQL-86 (aussi connu sous le nom de SQL1).

Essentiellement, SQL est un langage déclaratif de haut niveau parce que, en traitant des ensembles d’enregistrements et non des enregistrements individuels, il offre une productivité élevée en codage et en orientation objet. Une instruction SQL peut être équivalente à plus d’un programme utilisant un langage de bas niveau.

Selon les experts, une base de données implique la coexistence de plusieurs types de langues. Le Data Definition Language (aussi connu sous le nom de DDL) est celui qui permet de modifier la structure des objets envisagés par la base de données à l’aide de quatre opérations de base. SQL, d’autre part, est un langage qui permet la manipulation de données (Data Manipulation Language ou DML) qui contribue à la gestion des bases de données par des requêtes.

Comment construire une base de données efficace ?

Toute entreprise qui se tourne vers un avenir brillant, avec des possibilités de croissance et d’expansion, doit disposer d’une base de données, qui sera différente dans chaque cas, en s’adaptant aux besoins particuliers de chaque type d’entreprise, mais qui doit être soigneusement conçue, avec une structure solide et configurable, ouverte aux changements potentiels sans menacer son intégrité.

A lire :   La configuration

L’un des points fondamentaux lors de la construction d’une base de données est l’indexation. Pour comprendre ce concept, examinons brièvement un exemple pratique de base de données : supposons qu’une entreprise souhaite stocker les informations personnelles de ses clients et suivre leurs transactions ; pour cela, une possibilité serait d’avoir un tableau pour leurs données (nom, prénom, adresse e-mail, etc.), une autre pour la description des produits (nom de l’article, prix, détails) et une pour la vente. Avant de détailler quels champs pourraient être présents dans ce dernier tableau, il convient de mentionner que dans les autres, il manque un élément indispensable pour une bonne organisation : une clé d’identification unique.

Généralement appelé ID, c’est généralement un nombre entier (sans décimales) et un nombre positif que la base de données attribue automatiquement à chaque nouvel enregistrement (dans ce cas, à chaque nouveau client ou produit) et qui n’est jamais répété, afin de vous identifier de la naissance (moment de la création) à votre décès (lorsque supprimé). Ainsi, si nous prenons par exemple le disque « 103 Pablo Bernal pbernal@proveedor.com », nous constatons que son ID est 103. Quelle est son utilité ? En résumé, la recherche d’un client dont le prénom est n, le nom de famille, a, et l’e-mail, e, prend beaucoup plus de temps que de demander à la base de données de renvoyer toutes les données du client avec l’ID « 103 ». Bien qu’il soit probable qu’au cours de la première opération, nous préciserons toutes ses informations, une fois que le programme les aura trouvées, nous pourrons utiliser ce numéro pour le reste des consultations.

A lire :   LibreOffice Base : Comment créer facilement des bases de données

Revenons à l’exemple, étant donné que les tables des clients et des produits auraient leur ID, les relier aux ventes est très simple ; leurs champs pourraient être : ID transaction, ID client, ID client, ID produit, date, observations. Sans entrer dans les détails techniques, il est clair que chaque vente contient beaucoup plus d’informations qu’en un coup d’œil, puisque, par exemple, l’identifiant d’un client est utilisé pour accéder à toutes ses données dans la table correspondante. En pratique, il va sans dire que la complexité peut être beaucoup plus grande, mais il est important de commencer par les bases pour comprendre l’importance de relations solides et efficaces.

A propos de l'auteur

Julien

Ingénieur réseau de profession, je suis un papa touche à tout de l'informatique.

Laisser un commentaire