Le terme géolocalisation ne figure pas dans le dictionnaire de l’académie française. Le verbe géolocaliser n’y apparaît pas non plus. Cependant, ces concepts sont souvent utilisés dans notre langue lorsqu’il s’agit de mentionner l’emplacement d’une chose ou d’une personne dans un système de coordonnées géographiques.
Pour comprendre l’idée de géolocalisation, il faut donc d’abord savoir ce qu’est un système de coordonnées géographiques. C’est le nom donné au système qui permet de référencer un point à la surface de la planète Terre à partir de deux coordonnées angulaires : longitude (ouest ou est) et latitude (sud ou nord). De cette façon, les angles latéraux de la surface sont établis par rapport au centre de la planète et selon son axe de rotation.
La géolocalisation, en bref, fait appel aux coordonnées : des lignes qui permettent de déterminer la position d’un point dans l’espace. Pour localiser le point en question, on utilise généralement un matériel et un logiciel qui analyse, enregistre et stocke l’information géographique à laquelle il est fait référence.
Typiquement, la géolocalisation marque l’emplacement d’un corps dans l’espace en mesurant la latitude, la longitude et les coordonnées altimétriques. Cette notion est généralement associée au Système de positionnement global (GPS), qui utilise des satellites pour obtenir les coordonnées.
Le GPS utilise un réseau de 24 satellites en orbite autour de la Terre avec des trajectoires synchronisées pour couvrir toute la surface. Pour obtenir une géolocalisation, l’appareil connecté au GPS reçoit les signaux d’au moins trois satellites et calcule le temps nécessaire pour que les signaux atteignent l’équipement. De cette façon, vous pouvez mesurer la distance au satellite par trilatération inverse. En connaissant les coordonnées des trois satellites, la position réelle du point de mesure est établie.
