Glossaire

L’image vectorielle

Du latin imago, l’image est la figure, la représentation, la ressemblance ou l’apparence de quelque chose. Le terme est également utilisé pour désigner la représentation visuelle d’un objet par des techniques de photographie, de vidéo, de peinture ou d’autres disciplines.

Vectoriel, d’autre part, est un adjectif qui se réfère à ce qui appartient ou se rapporte à des vecteurs. Le nom vecteur fait référence à l’agent qui transporte quelque chose d’un endroit à un autre, bien que la signification dépende du contexte.

Le concept d’image vectorielle est lié à l’image numérique qui est composée d’objets géométriques indépendants. Les caractéristiques de ces objets, qui peuvent être des segments ou des polygones, sont définies par des attributs mathématiques qui indiquent leur couleur, leur position, etc.

Il est donc possible de différencier une image vectorielle d’une image bitmap. L’image vectorielle est formée par des objets géométriques, tandis que l’image bitmap est composée de pixels. Cela signifie que l’image vectorielle, contrairement à l’image bitmap, peut être agrandie sans perte de qualité. L’image vectorielle, quant à elle, peut être déplacée ou étirée simplement et sans distorsion, car ses composantes sont indépendantes.

Puisqu’une image vectorielle est, en fait, le résultat d’une série de calculs mathématiques relatifs à la position et aux attributs de chaque point (ou sommet) qui la compose, lors de la modification de ses dimensions ou de sa forme, il n’y a ni distorsion ni perte de qualité, comme dans le cas des bitmaps, mais simplement le programme recalcule les joints entre les points et retourne une nouvelle image, aussi nette que la précédente.

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Les dessinateurs qui se consacrent à l’art numérique scannent souvent leurs créations faites à la main, puis les « vectorisent », ou les convertissent en une image vectorielle en plaçant un point sur chacun de ses sommets et en modifiant leurs propriétés pour créer des courbes. C’est une tâche ardue qui, plus tard, vous permet de manipuler le dessin avec un outil graphique pour le colorier, le nuancer, créer un modèle 3D à partir de celui-ci, etc.

Il est à noter que le processus de conversion d’une image vectorielle en bitmap est relativement simple, car toutes les applications d’édition vectorielle permettent de remplir rapidement les polygones avec la couleur désirée et de supprimer les sommets ; par contre, comme expliqué dans le paragraphe précédent, le chemin inverse peut être très laborieux, toujours selon la complexité du dessin original et les revendications de l’artiste.

La génération de graphiques (même en 3D), la création de typographies, le développement de jeux vidéo et la description d’aspects d’un document sont autant d’utilités des images vectorielles.

Les formats d’images vectorielles populaires sont PDF, VML et SVG, tandis que les éditeurs d’images vectorielles incluent Adobe Illustrator, Corel Draw et Freehand, entre autres.

Dans les années 1980, lorsque les jeux vidéo sont restés dans le domaine bidimensionnel, certains développeurs ont commencé à tirer parti du concept de l’imagerie vectorielle pour créer du contenu simulant l’existence d’un monde en trois dimensions. La base n’est pas si différente de l’implémentation 3d actuelle, bien qu’elle soit infiniment plus simple et très limitée : en plaçant simplement huit points sur l’écran, unis par leurs lignes respectives qui étaient recalculées chaque fois que la caméra ou l’objet était déplacé, le joueur perçoit la présence d’un cube relativement convaincant.

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Parmi les limites observées dans les premiers jeux vectoriels figurent l’absence de textures (images actuellement utilisées pour couvrir des objets tridimensionnels et simuler des surfaces de toutes sortes) et le faible nombre de couleurs simultanées (généralement deux au maximum).

A propos de l'auteur

Julien

Ingénieur réseau de profession, je suis un papa touche à tout de l'informatique.

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