Pourquoi l’avenir des oasis est-il menacé ?

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  • La raison : environ 10 millions de personnes au total vivent aujourd’hui dans les oasis le long du Tarim – et la tendance est à la hausse. Pour leurs plantations de coton et leurs champs de maïs, ils ont besoin de toujours plus d’eau. Conséquence : le désert s’étend et met en danger la vie dans les oasis.

    • Environ 23 000 personnes vivent dans l’oasis, dont la température moyenne annuelle est d’environ 29 °C. Les précipitations annuelles sont de 9 mm. Depuis les années 1970, un changement structurel a eu lieu, passant d’une agriculture de subsistance à une agriculture orientée vers l’exportation.

  • Le changement climatique frappe également les oasis idylliques du Maroc. Les tempêtes de sable sont de plus en plus fréquentes, le niveau des nappes phréatiques baisse, les palmiers se dessèchent – la « désertification » progresse.

  • En raison des changements et de la demande croissante en eau potable, les réserves d’eau des oasis sont fortement menacées et l’eau devient de plus en plus une denrée rare dans les oasis.

  • Qu’arrive-t-il aux oasis ? Depuis des siècles, les oasis sont les points fixes des habitants du désert. Elles assurent la survie et offrent une protection contre la sécheresse, le sable et le vent. Au milieu de ces étendues arides, l’eau permet aux plantes de s’épanouir. Depuis la nuit des temps, les déserts sont habités. Pourquoi y a-t-il des règles si strictes pour la cohabitation dans les oasis ?

  • Les plantes sont le cœur d’une oasis. Au fil du temps, un système d’approvisionnement et de distribution s’est développé dans les oasis et fonctionne selon des règles strictes. Ainsi, les habitants remarquent certes les effets du changement climatique, car ils ont beaucoup moins d’eau précieuse à disposition. Pourquoi l’oasis classique n’existera-t-elle plus ?

  • Les oasis étaient autrefois des lieux d’approvisionnement pour les caravanes ainsi que des lieux de commerce pour les nomades et les paysans qui y pratiquaient un troc actif. Depuis la fin de l’ère coloniale et le début de l’exploitation du pétrole et du gaz naturel, les oasis ont perdu de leur importance.

  • Au niveau le plus bas, on cultive du blé, de l’orge, du millet, différentes sortes de légumes, du riz et des plantes fourragères. Au deuxième niveau, les cultures arboricoles basses telles que les figues et les grenades dominent.

    • L’économie d’oasis est une forme d’économie très intensive au sein des oasis dans les régions arides. Elle se caractérise par une division en trois parties grâce à ce que l’on appelle la construction par étages. Au niveau le plus bas, on cultive du blé, de l’orge, du millet, différentes sortes de légumes, du riz et des plantes fourragères.

  • Oasis d’eau souterraine. Dans les oasis d’eau souterraine, l’eau est transportée à la surface depuis la couche aquifère la plus proche à l’aide d’une pompe ou d’un puits. Certaines oasis du Sahara sont des oasis d’eau souterraine et se situent en dessous du niveau de la mer. Là, l’eau peut être puisée à l’aide d’un puits.

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