Le massacre de Sharpeville est l’exécution de 69 manifestants et la blessure de nombreuses autres personnes discriminées en raison de la couleur de leur peau dans le township de Sharpeville, situé dans l’actuelle province de Gauteng en Afrique du Sud, alors Union sud-africaine. L’événement, qui s’est déroulé le 20 mars 1960, est considéré comme un tournant dans l’histoire de l’Afrique du Sud.
Sharpeville, Afrique du Sud : le matin du 21 mars 1960, environ 20.000 personnes se rassemblent à différents endroits de la petite ville située à 50 km au sud de Johannesburg. Elles répondent à un appel du Congrès panafricain (PAC), qui avait annoncé une action de protestation pacifique et non violente de cinq jours.
En Afrique du Sud, l’indignation est telle que l’état d’urgence doit être décrété quelques jours plus tard. Près de 20 000 personnes sont arrêtées et emprisonnées. Les réactions internationales au massacre de Sharpeville sont drastiques, mais ne parviennent pas à ébranler le système de l’apartheid.
Le 17 mars 1960, la police a organisé une manifestation à Sharpeville, près de Johannesburg. Lors de l’intervention brutale de la police, 69 manifestants ont été tués.
En Afrique du Sud, quelques jours plus tard, l’African National Congress (ANC) décide d’abandonner sa protestation jusque-là exclusivement pacifique et d’utiliser la violence comme moyen de protestation. Christoph Marx, spécialiste de l’Afrique du Sud à l’université d’Essen, décrit la journée de Sharpeville et ses conséquences pour l’Afrique du Sud.
Le 21 mars 1996, le président de l’époque, Nelson Mandela, a signé la nouvelle Constitution sud-africaine à Sharpeville. Depuis 1995, le 21 mars est une journée nationale de commémoration en Afrique du Sud sous le nom de « Journée des droits de l’homme » (Human Rights Day). Le poste de police de Sharpeville a été transformé en 2010 en un magasin d’œuvres d’art locales.
Que s’est-il passé en Afrique du Sud en 1960 ?
Le massacre de Sharpeville est l’exécution de 69 manifestants et la blessure de nombreuses autres personnes discriminées en raison de la couleur de leur peau dans le township de Sharpeville, situé dans l’actuelle province de Gauteng en Afrique du Sud, alors Union sud-africaine. L’événement, qui s’est déroulé le 20 mars 1960, est considéré comme un tournant dans l’histoire de l’Afrique du Sud.
Quand a eu lieu le massacre de Sharpeville ?
Sharpeville, Afrique du Sud : le matin du 21 mars 1960, environ 20.000 personnes se rassemblent à différents endroits de la petite ville située à 50 km au sud de Johannesburg. Elles répondent à un appel du Congrès panafricain (PAC), qui avait annoncé une action de protestation pacifique et non violente de cinq jours.
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Quelle est l’ampleur de l’indignation en Afrique du Sud ?
En Afrique du Sud, l’indignation est telle que l’état d’urgence doit être décrété quelques jours plus tard. Près de 20 000 personnes sont arrêtées et emprisonnées. Les réactions internationales au massacre de Sharpeville sont drastiques, mais ne parviennent pas à ébranler le système de l’apartheid.
Quand la manifestation de Sharpeville a-t-elle eu lieu ?
Le 17 mars 1960, la police a organisé une manifestation à Sharpeville, près de Johannesburg. Lors de l’intervention brutale de la police, 69 manifestants ont été tués.
Que décide l’ANC en Afrique du Sud ?
En Afrique du Sud, quelques jours plus tard, l’African National Congress (ANC) décide d’abandonner sa protestation jusque-là exclusivement pacifique et d’utiliser la violence comme moyen de protestation. Christoph Marx, spécialiste de l’Afrique du Sud à l’université d’Essen, décrit la journée de Sharpeville et ses conséquences pour l’Afrique du Sud.
Quand Nelson Mandela a-t-il signé la nouvelle constitution sud-africaine ?
Le 21 mars 1996, le président de l’époque, Nelson Mandela, a signé la nouvelle Constitution sud-africaine à Sharpeville. Depuis 1995, le 21 mars est une journée nationale de commémoration en Afrique du Sud sous le nom de « Journée des droits de l’homme » (Human Rights Day). Le poste de police de Sharpeville a été transformé en 2010 en un magasin d’œuvres d’art locales.